Event n°1 - La Fête Foraine

La Fête Foraine

Le Fête Foraine s'est installée aujourd'hui sur la Place Hook. Entre attractions, bonbons, jeux, barbes à papas, les habitants de Fantasia ont de quoi faire. Cependant, tout le monde sait que les Hookers n'aiment pas forcément le bruit. Ils aiment être tranquille. Mais tant qu'ils ne sont pas là, ou tant qu'ils ne disent rien, autant en profiter. Venez vous amuser à la fête foraine, idéale pour rencontrer de nouvelles personnes et de retomber en enfance.

Code By AFTERGLOW

Messages : 221 Date d'inscription : 10/12/2012

« La Fête Foraine »
Event n°1

« Ariel ! Ariel réveille-toi ! La fête foraine est arrivée ! »

J'ouvris les yeux lorsque l'une de mes sœurs ainées disparue par la porte de ma chambre. La fête foraine ? Je n'avais pas vraiment envi d'y aller. Hier soir, j'avais profité d'une soirée bien arrosée avec quelques unes de mes amies et je souffrais d'un mal de tête infernal. Non, pour le moment je n'irais pas et, de plus, je n'ai aucune envi de me lever.
J'enfouis ma tête dans l'oreiller en lâchant un soupire. Ça ne servait à rien de lutter. Maintenant que j'étais réveillée, je mettrais un temps pas possible pour me rendormir. Je me retournais dans mon lit et fixait le plafond. Combien de chances avais-je de croiser Eric là-bas ? À mon avis, proche de cent pour cent. Et par ailleurs, je n'avais vraiment pas l'attention de le voir. Ce dernier me suivait comme la peste, me demandant de me rappeler de quelque chose qui n'a visiblement jamais existé. Je ne connaissais pas Eric et je n'avais aucune envi de le connaître. Puis, mes pensées se tournèrent vers Jim. Dans un grognement, je jetais mon oreiller à travers la pièce. Décidément, l'amour ne mettait permis qu'avec ce Eric. Et franchement, plutôt mourir que de finir avec ce dernier.
Je me mis en position assise sur mon lit, tout en me tenant la tête. Je n'aurais peut être pas due abuser de l'alcool hier, ça me jouait des tours ses temps-ci. « Aller Ariel, buvons pour oublier », me disaient mes amies. Tu parles d'amies. À part te donner un mal de crâne le lendemain, et une envie de vomir, l'alcool ne servait pas à grand chose. Peut importe ce que l'on faisait, nos problèmes nous reviennent toujours en tête. Je crois que c'est définitif, je ne toucherais plus à une goutte d'alcool de ma vie, sauf pour les grandes occasions.
Je me levais avec beaucoup de difficulté pour me diriger vers ma salle de bain personnelle. Regardant dans mes médicaments, je trouvais ceux pour le mal de tête et en pris un avec un grand verre d'eau. Je me regardais ensuite dans le miroir. Le maquillage de la vieille avait dégouliné de partout, les cheveux emmêlé dans tous les sens. Qu'est ce que j'avais fait hier enfin ? En tout cas, j'avais réussi à retrouver le chemin de la maison. Je me démaquillais et essayais d'arranger mes cheveux le mieux possible avant de prendre une douche glacée histoire de me réveiller un peu.
Nouant une serviette autour de moi, je jetais un coup d'œil à mon réveil. Il était déjà deux heures de l'après-midi. Décidément, j'avais dormi comme une marmotte. Ouvrant mon placard, je pris le premier jean qui passait par là avec un chemisier rouge. Je retournais dans ma salle de bain pour m'habiller, me maquiller et me peigner. Je descendis après avoir pris mon sac. Mon père était dans le salon. Je lui lançais un simple « Bonjour. » avant de me faire un sandwich dans la cuisine. Finalement, j'allais y aller à cette fête foraine. Fallait peut-être mieux ça que d'entendre mon père me sermonner pour la veille. Mettant une simple paire de chaussure, je sortie en criant « À ce soir. ».
Dans la rue, je regardais les enfants qui se dépêchaient, visiblement pressée d'arriver à la fête foraine. Quand aux parents, ces derniers essayait de suivre le rythme infernal de leur petit monstre, ce qui me fit légèrement rire. Mangeant mon sandwich, j'arrivais enfin sur la Place Hook. La fête foraine dominait toute la place. Et je me sentais un peu perdue dans toute cette foule. Cependant, il fallait bien se décider. Terminant mon sandwich, j'avançais un peu plus parmi la foule, regardant autour de moi, tout ce qu'il y avait d'intéressant à faire. Pour une fois, contrairement à hier, je n'avais pas besoin d'alcool pour oublier mes problèmes. Aujourd'hui, je retombais en enfance.

C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P I C O D E

Avatar : Isolda Dychauk Messages : 129 Date d'inscription : 27/01/2013

JEUX D'ENFANTS
fête foraine place hook

J'ai sorti le nez de ma forêt, mon arc sur l'épaule, à la demande expresse de mon père. « Mérida, ma chérie, viens, on va en ville tous les deux, il y a une fête foraine, tu te feras des amis ! » Merci papa. Des amis j'en ai. Bon, certes, peu. D'accord. J'en ai deux. Mais là n'est pas la question ! Je ne vois pas en quoi époumoner dans un wagon minuscule collée à un parfait inconnu va m'attirer la sympathie de ce dernier. Les gens ne m'aiment pas, je n'aime pas les gens. Fille de mon père ou pas, je suis comme ça, point ! Au moins, lui, n'essaie pas de changer qui je suis. Les bois sont mon refuge. Personne pour m'y emmerder, et surtout personne pour m'empêcher de faire ce que je veux. Je veux chanter je chante, merde !
« Mérida, ça suffit. Tu te changes, on y va. »
Ah, ma mère et son sens aigu de la patience et de la compassion. Pas pédagogue pour un sou, je vous jure. Mais j'ai capitulé. Envie ou pas, j'irai, sa Majesté ma mère en avait décidé ainsi.
J'ai troqué mes vêtements souples et près du corps que je garde pour mes balades forestières pour une robe bleue et des baskets, parce que voilà, hein. Faut pas pousser. En ville, je fais office d'alien. Petite rousse survoltée au père unijambiste et à la mère aussi détendue que si elle subissait une coloscopie en public.
Nous sommes arrivés bien trop tôt à mon goût. En quoi les fêtes foraines attirent-elles les vieux ? Expliquez-moi. Ça m'intéresse.
Ma mère recommençait ses élucubrations sur ses trois fils imaginaires. Il faut qu'elle se fasse à l'idée qu'elle est stérile et que je suis son seul enfant. Je ne suis pas comme elle le souhaite, elle devra s'y faire, faute de pouvoir réitérer l'expérience.
Sortir avec mes parents ne me posait pas problème en soit. Se faire sortir PAR ses parents, c'est un autre concept, plus délicat. « Aller, Méri, va faire du carrousel ! » Je vous jure. Et au bout d'une petite demi heure, je suis assise sur un banc public, la barbe à papa de ma mère à la main, alors que mes parents sont sur un manège, me faisant 'coucou' à chacun de leurs passages. soit toutes les douze secondes.
Je cherche désespérément quelqu'un autour de moi, qui pourrait me sortir de cette situation désagréable, ou m'occuper.

Code by Silver Lungs

Messages : 86 Date d'inscription : 01/10/2014 Age : 31

- Non Oliver tu n'ira pas à cette fête foraine est ce que tu m'a bien compris ?!

- Mais Fagin s'il te plait laisse moi y aller, j'en rêve et puis la fête foraine ne viens pas souvent par ici.

- Ce n'est pas que je ne veux pas t'y emmener, c'est surtout que je n'en ai pas le temps et qu'aucuns adultes ici n'en à la temps. Et étant mineur je ne peux pas te laisser sortir comme ça.

- Mais...

- Fin de la discussion Oliver. Allez file maintenant, je suis occupé.

Cette vive discussion venait du bureau se trouvant au deuxième étage de l’orphelinat de Fantasia. Elle fut tout de suite suivit par l'ouverture de la porte et de la sortie d'un jeune garçon à la mine triste. Les mains dans les poches celui ci se dirigea vers la porte de sa chambre.

* qu'il est nul ce Fagin ...ne pas m'emmener à la fête foraine juste parce qu'il est occupé et que je suis petit.

Oliver s'allongea sur son lit après avoir refermé,enfin plutôt claqué, la porte de sa chambre. Il regarda le plafond tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait faire pour s'occuper. Soudain ses yeux s'écarquillèrent et il se redressa d'un bond.

* hé mais j'ai trouvé ! S'il ne veut pas m'accompagner hé bien j'irais tout seul et je lui prouverais que je peux me débrouiller sans lui ! *

Le jeune garçon se dirigea vers sa porte et l'ouvrit doucement avant de la refermer tout aussi doucement. Une fois dans le couloir il enfila sa veste et descendit les escaliers menant en direction de l'entrée de l'orphelinat. Mais une mauvaise surprise l'y attendait. En effet Fagin se trouvait devant la porte et empêchait ainsi tout espoir de fuite.

* mince quelle tuile ! allons Oliver réfléchit...comment berner ce surveillant....je sais ! la fenêtre du couloir menant au self. Oliver tu es un génie *

Le petit garçon se mit à courir en direction du self qu'il atteignit quelques minutes plus tard. S'approchant de la fenêtre tant convoitée, il la souleva et grimpa sur le rebord de celle ci.

- Heureusement que le self se trouve au rez de chaussé.

Et sans se retourner, Oliver disparut au coin de la rue comme si de rien n'était. Il mit bien 10 minutes à trouver un panneau indiquant la route de la fête foraine. Au fond de lui, notre héros jubilait en pensant au mauvais tour qu'il venait de jouer à son surveillant de pensionnat.

- Je vais à la fête foraine ! Je vais à la fête foraine ! Je vais à la fête foraine ! Je vais à la fête foraine ! Je vais à la fête foraine ! chantonnait-il tout joyeux.

C'est donc tout heureux qu'Oliver débarqua à l'entrée de la fête foraine et qu'il pu enfin entrer dans ce royaume des manèges, des sucreries et des rires.

- Cette journée va être vraiment géniale ! Jack va en être vert quand il saura que je suis allez tout seul dehors.

Invité

Event n°1 - La Fête Foraine Tumblr_mth7h4WHYc1rzx7eao1_r1_250

Les mains dans les poches et un air taquin sur le visage, Anya partait d'un pas tranquille de l'orphelinat. Dix années qu'elle était là, et dix années qu'elle réussissait à sortir en douce tout les soirs... Évidemment, quand elle rentrait elle se faisait punir. Mais peu lui importait une ou deux corvées en échange d'une soirée entière de liberté! Au bout de quelques minutes, la rouquine arriva sur la place Hook, où se tenait la fête foraine et sa belle grande roue. Elle avait dans la poche de son manteau quelques pièces, qu'elle avait sorti de sa réserve secrète- une latte de son parquet était creuse, et elle y mettait tous les objets qu'elle voulait garder mais qui étaient interdit dans le réglement de l'orphelinat- comme par exemple de l'argent qui n'était pas celui que l'orphelinat leur fournissait, des cigarettes ou de l'alcool. Anya fit un petit tour de la fête, juste pour faire un simple repérage. Il y avait foule: toute la ville était là. Tout à coup, un peu plus loin devant elle, elle repéra un visage familier. Oliver. Ho non, c'est pas vrai!. D'un pas vif, elle rattrapa celui qu'elle avait pris son aile depuis son arrivée à l'orphelinat, et qui était aussi aventurier qu'elle. Seul problème: il avait dix ans de moins qu'elle. Elle l'attrapa doucement mais fermement par l'épaule, avant de l'emmener à l'écart de la foule. "Oliver, tu peux m'expliquer ce que tu fais là? Tu devrais déjà être couché à cette heure-ci!"

Messages : 86 Date d'inscription : 01/10/2014 Age : 31

Les yeux brillants et la tête obnubilée par les images des manèges se trouvant autour de lui, Oliver circulait au milieu de la foule présent dans la fête foraine. Pendant toute l´après midi le jeune garçon avait pu utiliser les différents stands et manèges présents et ce malgré son absence d´argent. Pour contrer ce manque, Oliver avait une technique imparable : dans la file d´attente il se plaçait rapidement contre un couple ce qui lui permettait de se faire passer pour leur enfant et donc de passer gratuitement vue qu´il était accompagné par ces deux adultes.

Ce que je suis malin se dit Oliver en riant doucement. Ça aide bien d´être petit.

Il venait de sortir d´un manège que l´on appelait « Le Manoir du Rire » qui était composé de plusieurs pièges ou obstacles qui ralentissaient les gens se trouvant dans ce manège. Un bruit sonore venant du ventre du jeune garçon se fit entendre. Il regarda alors la vieille montre que Fagin lui avait prêté afin qu´il n´arrive pas en retard à ses cours. 20H10. Il commençait à se faire tard et Oliver n´avait pas vue l´heure passer tellement il s´était amusé.

- oups....je crois que je commence à avoir faim....même très très faim....il va falloir que je me mette a chercher un stand où ils vendent quelque chose de mangeable.

Oliver se mit donc en chemin afin de trouver le stand tant désiré qui lui permettrait enfin de calmer son appétit. Malheureusement vue l´heure tardive qu´il était, la plupart des stands de ce genre était complètement envahit par les clients pressés d´acheter des barbes à papa, des gaufres, bonbons ou boissons. Les larmes aux yeux et la bave aux lèvres devant tant de bonnes nourritures, notre héros ne pouvait que désespérer en entendant les gargouillis provenant de son ventre.

Olalala....

Il aurait été capable de tout faire pour avoir de l´argent, même de se mettre a genoux et d´essayer d´apitoyer les passants juste pour pouvoir manger quelques choses. Il ferma les yeux et se mit à imaginer toute les sucreries qui pouvait exister. Il passa doucement sa langue sur ses lèvres comme pour goûter le sucre qui serait rester coller sur ses lèvres. Alors qu´il était en pleins rêves, il sentit une main se poser fermement sur une de ses épaules alors qu´une voix se faisait entendre.

"Oliver, tu peux m'expliquer ce que tu fais là? Tu devrais déjà être couché à cette heure-ci!"

* Ho ho....cette voix...je la reconnais...*

Il ouvrit les yeux et tourna lentement la tête avant de lever un peu les yeux. Une lueur de panique apparut dans le regard du petit garçon.

Héhé...coucou Anya répondit Oliver en faisant un grand sourire innocent à la jeune fille et en passant doucement sa main dans ses cheveux comme si de rien n´était. Comment va tu ?

Alors là il était mal car même si Anya qui était comme une sœur pour lui ne le balancerait jamais a Fagin, elle ne s´empêcherait vraiment pas de lui passer un sermon bien costaud.

La fête foraine
Let's play.

La fête foraine venait d'arriver en ville. À la maison, les enfants étaient surexcité à l'idée d'y aller. Pour l'occasion, j'avais casser la tirelire. Mais rien ne valait plus que le sourire de mon frère et de ma sœur. Je voulais qu'il soit heureux, et, surtout, qu'ils ne manquent jamais de rien. Je ne voulais pas les voir tristes et je ne voulais pas non plus les priver. On ne peut pas priver un enfant de s'amuser, même le temps d'une journée. Personne n'a le droit d'enlever la joie des enfants. Il faudrait les laisser dans leur innocence un moment, qu'ils profitent avant d'entrer dans la vie des grands, des adultes, qui est pratiquement un problème quotidien.
J'étais bien placé pour le savoir. Même si je restais un grand enfant, je travaillais pour aider financièrement mes parents qui se tuaient tous les jours au travail. Mon frère et ma sœur ne comprenait pas pourquoi j'avais arrêté l'école. Je leur avais tout simplement dit que ça ne m'intéressait pas les études, que j'avais trouvé un travail qui me convenait. Ce qui était vrai en sois, mais j'avais aussi penser que mes parents ne pourraient pas tout me payer une fois que j'aurais commencé mes études.
Mais la question ne se posait pas aujourd'hui. Tenant mon frère et ma sœur chacun par la main, nous marchions vers la fête foraine. Le chemin n'était pas si calme, bien au contraire. Nous passions notre temps à rire et à plaisanter. Mon frère faisait déjà le programme de ce qu'il allait faire. Alors que ma sœur pensait à ce qu'elle allait manger. J'étais amusé de les voir si pressé. Même si c'était aussi le cas pour moi. Cependant, je leur avais donné à chacun un budget. Ça évitait les crises de jalousie ou encore les crises pour recommencer un manège.
Lorsque nous arrivions enfin, Jamie et Sophie lâchèrent mes mains pour commencer à courir de droite à gauche. Amusé, je les rappelais quand même à l'ordre, leur demandant de ne pas trop s'éloigner, et surtout de rester calme. J'essayais, moi aussi, de cacher ma joie. De même, j'avais envie de courir partout, de regarder chaque stand, chaque manège. Mais je ne pouvais pas. Je le savais, et eux aussi.

« Jack ! On peut aller au carrousel ? », me demanda Sophie.

Je lui souriais en lui disant que nous allions commencé par ça. Après leur avoir payé quelques tickets, je trouvais une place sur un banc à coter d'une jeune fille rousse. Je surveillais mon frère et ma sœur jusqu'au moment où ils montèrent sur le manège. Quand celui-ci se mit en route, je fus le premier à leur faire coucou comme un gamin à chacun de leur passage. Sophie me souriait alors que Jamie faisait de grands signes de la main.

Invité

Un air sévère sur le visage, Anya regardait Oliver en attendant des explications de sa part, même si elle savait déjà ce qu'il s'était passé: l'esprit aventurier du petit garçon avait pris le dessus encore une fois, et il avait décidé de s'octroyer une petite soirée hors de l'orphelinat. Héhé...coucou Anya! Comment vas-tu ? Il avait pris un air parfaitemen innocent, comme il savait si bien le faire pour obtenir ce qu'il voulait. Cependant, ça ne marchait pas comme Anya, parce qu'elle était exactement comme lui quand elle était plus jeune. "Je vais très bien, mais j'irai encore mieux si je te savais en train de dormir dans ton lit à une heure pareille! Oliver, tu sais que c'est dangereux de se promener seul, surtout la nuit!" Elle n'allait pas le dénoncer, ce n'était pas son genre: cependant, il devait comprendre qu'il n'était pas censé faire des choses pareilles. Tout à coup, Anya entendit l'estomac du petit garçon gargouiller, et le vit se tenir le ventre. Il était tard, et il devait avoir faim... Mais la jeune femme voyait bien qu'il n'avait rien pour s'acheter à manger. Soupirant, elle lui tendit la main tout en disant: "Enfin, maintenant que tu es là, autant s'amuser tous les deux non? Viens, on va te chercher une barbapapa, et ensuite on avisera. Ca te va?"

Messages : 86 Date d'inscription : 01/10/2014 Age : 31

Prêt à subir les foudres de la colère d'Anya, Oliver baissa la tête pour mieux encaisser. Mais a la place d'une terrible tempête de reproches, il ne reçut qu'un vent assez vif où sa grande soeur lui faisait part de sa grande inquiétude de le savoir ici tout seul en pleine nuit. Il ajouta alors d'une voix toute basse :

- J'ai demandé à Jack de m'accompagner mais il à préféré rester à l'orphelinat afin de jouer quelques tours à Fagin. dit-il pour se défendre de sa présence en solitaire sur ces lieux.

Il ne mentait qu'a moitié. En effet Jack était bien resté a l'orphelinat dans ce but là mais jamais il n'avait demandé à son frère de l'accompagner. La voix d'Anya se fit alors plus douce ce qui fit lever la tête a notre héros. Ce qui fit apparaître un sourire sur son visage fut surtout la proposition qu'elle lui fit de rester ici pour s'amuser et surtout d'aller s'acheter une barba-papa. Des étincelles naquirent soudainement dans les yeux du petit garçon lorsqu'il entendit ce mot qui vint résonner à ses oreilles. Une barba-papa, le rêve d'Oliver qui adorait ça par dessus tout avec les guimauves et les pommes d'amour. Il saisit alors la main qu'Anya lui tendait et l’entraîna dans la foule.

- Bien sur que ça me va ! dit-il en riant.

La foule avait un peu baissé au fur et à mesure que la nuit s'était installée ce qui facilita la progression, à travers la foule, d'Oliver qui traînait toujours Anya par la main . La faim , mais surtout la promesse de la sucrerie tant désirée, avait encouragé et surtout semblait avoir décuplé la force du petit garçon. Il arriva enfin au niveau d'un stand d'où se dégageait une bonne odeur de sucre et de bonbons. Il se stoppa net pour humer la merveilleuse odeur qui venait d'envahir ses narines. Il aurait pu se damner pour ces odeurs de confiseries. Malheureusement pour lui il vit qu'une file d'attente existait encore entre lui et sa friandise. Il croisa les bras et baissa la tête un peu vexé de devoir attendre.

* miam....bon qu'est ce qu'ils font là a attendre ? que le père noël arrive ? y'a des enfants qui ont faims là ! *

Avatar : Isolda Dychauk Messages : 129 Date d'inscription : 27/01/2013

JEUX D'ENFANTS
fête foraine place hook

« COUCOUUUUUUUUUU ! » crie mon ^ère en me voyant la tête dans les mains sur mon banc, alors que son cheval monte et descend lentement, sur une musique entêtante.
Ils tournent, tournent, ont de véritables têtes de gamins. Ils finissent par me tirer un sourire. Mes parents sont heureux sur ce manège. Ma mère n'est pas descendue de son nuage et n'a donc pas replongé dans sa douce paranoïa.
Le manège ralenti, puis s'arrête, bien que la musique retentisse toujours. Le tour est terminé ! Je me lève, espérant rentrer enfin chez moi. Bien que la nuit soit tombée j'espère qu'ils me laisseront aller ramasser mes flèches armée de ma lampe frontale.
Mais ils ne descendent pas. Ils gazouillent, changent de chevaux. Rient aux éclats. Des enfants descendent, des enfants pleurent, des enfants trépignent, des enfants montent, la chanson change et le manège repart de plus belle.
Un jeune homme s'assoit à côté de moi, mais je désespère de retrouver le couvert de ma forêt et ne tourne pas les yeux vers lui.
« Jack ! Regarde-moi ! » dit un petit garçon sur le carrousel, et mon voisin de banc s'agite en souriant. J'observe l'enfant. Il se penche pour murmurer quelque chose à l'oreille d'une fillette qui éclate de rire et m'arrache un sourire. Voire les gens heureux comme ça me met le rose aux joues. Ils sont imparfaits, mes parents, mais ils ont raison sur un point au moins, il faut que je me sociabilise, les arbres ne pourront pas toujours me protéger. Je regarde à présent le garçon à ma droite. Je tourne mon visage vers l'attraction sur laquelle se fixent amoureusement mes parents.
« Il a ton sourire. » dis-je, un sourire énigmatique sur les lèvres.

Code by Silver Lungs

La Fête Foraine

Tout le monde est heureux de participer à la fête foraine. Tout le monde semble s'amuser, rire, jouer. Tout le monde profite de cette incroyable fête. Mais voilà, les sorcières viennent d'arriver. La grande roue c'est arrêté, le carrousel a perdu la tête, tournant à une allure folle, la maison hantée devient plus vraie que nature. Attention chers habitants de Fantasia, regardez au loin, les Hookers viennent vous gâcher la fête.

Code By AFTERGLOW

La fête foraine
Let's play.

Qu'est ce que j'étais fière d'avoir emmené ma sœur et mon frère à cette fête foraine. Je voyais qu'ils étaient heureux de venir ici. Rien que sur ce manège je pouvais le voir. C'est pourquoi je répondais à leurs signes de mains avec enthousiasme. Tant qu'ils étaient heureux, j'étais heureux. Ainsi allait ma mentalité de grand gamin.

« Il a ton sourire. »

Mon attention se reporta alors vers la rousse assise à côté de moi. Je savais que je m'étais assis à côté d'elle mais n'avait pas vraiment fait attention à cette dernière jusqu'à maintenant. Je lui sourie. Elle avait raison, mon frère a le même sourire que moi.

« Normal, c'est mon frère. », répondis-je bêtement.

Les cris de mon frère et ma sœur me rappelèrent à l'ordre. Je leur fis signe juste à temps, juste avant de ne plus les voir. Cependant, je savais que dans quelques secondes, ils repasseraient. Il fallait que je sois prudent. Il fallait que je fasse attention tout en continuant la conversation avec la jolie rousse assise à côté de moi. Juste deux choses à faire, ça ne devrait pas être si compliqué à faire.
« Au fait, moi c'est Jack. »,dis-je tout en faisant un petit coucou à Jamie.
Cependant, quelque chose m'intriguait. Ça faisait déjà plusieurs minutes que le carrousel fonctionnait et le tour devait déjà être fini. C'était loin d'être normal. J'essayais de cacher mon inquiétude tant bien que mal. Mais c'était peine perdu.
Puis, tout d'un coup, le carrousel accéléra. Des cris se firent entendre dans toute la fête foraine. C'était à ne plus rien comprendre. Cependant, je ne pouvais penser qu'à ma sœur et mon frère qui était sur ce manège. Lançant à la jeune fille l'appareil photo que j'avais pris pour immortaliser les moments de joies de mon frère et ma sœur, je me précipitais sur le carrousel, attendant de les voir passer. Lorsque je les vis, je sautais sur le manège et pris Jamie et Sophie dans mes bras avant de me sauter et de tomber sur le dos, ma sœur pleurant dans mes bras, et mon frère qui paraissait plus terrifié qu'autre chose. Oubliant la douleur, je retournais auprès de la rousse pour récupérer l'appareil photo et le confier à mon frère.

« Il y a d'autres enfants sur ce manège. Il faut faire quelque chose ! »

Je tournais ma tête vers l'entrée de la fête foraine. Les Hookers venaient d'arriver. C'était peut être une erreur d'être venu aujourd'hui. Cependant, je me précipitais vers le forain qui surveillait ce manège. Il essayait de stopper le manège à l'aide d'une poignée qui avait l'air bloqué. J'essayais alors de l'aider à débloquer cette dernière, espérant que le manège s'arrêterait.

[/quote]

Invité

Anya avait décidé de ne pas faire de reproches à Oliver, ce soir. Après tout, la vie à l'orphelinat n'était pas des plus excitantes, et la fête ne pouvait que donner envie avec ses musiques, ses lumières et sa grande roue... A sa place, elle aurait fait exactement la même chose. Elle lui prit donc la main, et ils partirent faire la queue chez le marchand de barbapapa. Oliver avait des étoiles pleins les yeux, ce qui fit sourire tendrement la rouquine. Anya voulait préserver Oliver le plus possible, le faire garder son âme d'enfant... parce qu'elle, elle avait grandit trop vite. Cependant, des cris de panique commencèrent à se faire entendre tout autour d'eux. Jetant un rapide coup d'oeil aux alentours, la jeune femme vit que les manèges commençaient à aller de plus en plus vite, sans vouloir s'arrêter. Tout à coup, le stand de barbapapa prit feu et explosa, sans que personne n'ai rien vu venir. Anya eu à peine le temps de prendre Oliver dans ses bras et de se jeter au sol, protégeant la tête de l'enfant. Elle se releva quelques instants après, et aida Oliver à se remettre sur ses pieds. "Ollie! Tu n'as rien? Bon sang, mais qu'est-ce qu'il se passe ici?!"

J'entendais le claquement de mes ballerines sur le sol. Et aussi ma respiration. Je courrais, et j'étais désormais totalement essouflée... C'était quand même incroyable que j'arrive aussi tard à la fête forraine ! Foutu réveil ! Pour la défense de ma chère Dina, elle n'a pas fais exprès de le faire tomber de la commode. Mais le résultat, c'était que je m'étais réveillée il y a seulement une demi-heure. Moi qui voulait tellement passer un peu de bon temps pour une fois, pouvoir rire à cette fête forraine. Enfin, je pénétrais dans l'espace. Je marchais, laissant un mince sourire naître sur mon visage. Tout le monde avait l'air de vraiment s'amuser. Je remarquais un banc, en face de la grande roue, qui était inutilisé. Encore fatiguée par ma course, je m'y adossais et laissais mon regard vagabonder sur la roue et le parc. Je respirais un peu d'air frais, ce qui ne pouvait pas me faire de mal après tout.

Mes yeux s'arrêtèrent sur l'entrée du parc. Je fronçais les sourcils et poussais un long soupir de mécontentement et de déception. Je venais à peine d'arriver, c'était une véritable injustice ! Je fusillais du regard chaques hookers que je voyais, tout en me redressant, et en reculant lentement pour me mettre à l'abri. Ils allaient encore faire quelque chose de mal, mettre le bazarre, c'était dans leur nature. Je m'arrachais à la contemplation de leur groupe, prenant conscience qu'il vallait mieux que je bouge, pour ma propre sécurité. Je regardais frénétiquement autour de moi, pour trouver un endroit plutôt sécurisé, le plus loin possible d'eux.

La Fête Foraine

Qu'est ce qui me poussait à aller à cette fête foraine stupide ? Qu'est ce qui m'obligeait à y aller ? En vérité, je n'en avait que faire de cette fête foraine que les habitants de Fantasia aimait tant. Mais ce qui me motivait réellement était de gâcher la fête.
Alors que les sorcières enfourchaient leurs balais, prêtent à lancer leur sort, nous autres, nous nous avancions dans les rues. Nous avions la tête haute et certains d'entre nous riaient aux éclats. Je me concentrais principalement sur l'effet de surprise. Les habitants ne s'attendaient sûrement pas à nous voir arriver. Pas maintenant, pas tout de suite.
Les sorcières venaient de passer l'entrée. On entendait déjà les premiers hurlements, le bruit des machines qui s'emballaient. Nous étions les maîtres. Certains habitants essayaient de fuir, d'autres préféraient se cacher ça et là. C'était amusant de les voir ainsi. Et encore, nous n'avions pas encore passé l'entrée.
Enfin, nous y étions, l'entrée de la fête foraine derrière nous. Certains d'entre se jetaient sur les stands pour tout mettre par terre. D'autres volaient les commerçants, s'accordaient un moment pour terroriser ceux qui s'étaient cacher derrière un ou deux buissons.
Un sourire s'afficha sur mon visage. La nuit commençait à tomber et nous étions là. Tous les Hookers réunis pour arrêter le rêve de ces idiots. De quels rêves parlent-ils tous ? Ils sont piégés dans un univers où ils n'ont aucun moyen d'être eux même, où ils ne peuvent pas se souvenir de qui ils étaient avant. Ils sont prisonniers dans un monde qui ne leur apportera aucune réponse à toutes leurs questions. Alors briser un ou deux moment qu'ils nomment magiques, ce n'est pas grand chose.
Dans tous les cas, Fantasia, ce soir, nous gâcherons la fête que tes habitants attendaient tant.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

Avatar : Isolda Dychauk Messages : 129 Date d'inscription : 27/01/2013

JEUX D'ENFANTS
fête foraine place hook

Le manège s'emballe. Les gazouillis se transforment en cris d'horreurs. Et Mérida se retrouve complètement paralysée par la peur sur son banc minable. Non, non non non, arrêtez ça. Elle les aime, ses parents. Ils ne méritent pas ça. Arrêtez ! Arrêtez ARRÊTEZ TOUT !
Sortant de son mutisme et de son immobilité, Mérida s'est levée. Le jeune homme qui se tenait à côté d'elle était avec le forain. Il tourne le visage vers l'entrée de la fête, et Mérida suit le regard de ce Jack. Elle n'a pas eu le temps de se présenter, elle se sentait un peu idiote. Des hommes et femmes entraient, terrorisant les stands un par un, avec à leur centre un homme de haute taille aux yeux bleus. Il émanait de lui, Mérida le sentait d'ici, une cruauté sans pareil.
Le petit homme dodu qui possédait le carrousel essayait toujours et encore de cesser ce cauchemar, en vain. Le moteur des carrousel est au centre du manège, sur le pied, et ici il était à l'air libre. Si elle avait eu son arc et ses flèches, Mérida aurait pu...
La rouquine a bondit sur le monsieur avec une rapidité et une violence qu'elle ne se connaissait pas en dehors de la forêt.

« Un couteau, ou un tournevis, vite, vous avez bien un tournevis ! »

La jeune femme le secouait d'avant en arrière comme une grosse maracas. Son regard était incandescent. Elle ne pouvait pas laisser ses parents mourir ici. Hors de question. L'homme a pointé d'un doigt tremblant une trousse rouge dans sa cabine, et Mérida s'est précipitée sur cette dernière.
Une fois son arme en main, Mérida a fixé le moteur de cette machine possédée. Elle a reculé d'un pas, s'est tendue, et l'ouril n'était plus dans sa main.
Sa manœuvre est dangereuse. Le manège va trop vite pour que le tournevis entre dans le moteur, et en plus, sans toucher aucun des innocents sur l'attraction. Pourtant après une grosse étincelle, le manège ralenti enfin, et les cris de terreur tournent en pleurs.
Les gens sont trop secoués, et le manège a encore une vitesse trop élevée pour qu'ils descende, mais cette vitesse chutait visiblement depuis que le tournevis avait brisé le moteur.

« Mérida. Je m'appelle Mérida. »

Et sur ses mots, un sourire discret aux lèvres, elle a sauté sur l'attraction pour vérifier que, premièrement, tout le monde allait bien, puis pour commencer à évacuer les gens terrorisés de cet engin fou, non sans une pointe d'autosatisfaction, car Mérida ne rate jamais sa cible.

Messages : 86 Date d'inscription : 01/10/2014 Age : 31

Oliver commençait vraiment à s'impatienter de plus en plus. Les gens ne semblaient pas bouger dans la file d'attente ce qui rendait le petit garçon de plus en plus nerveux et surtout affamé. Il ne cessait de sautiller sur place comme une puce.

* Allez j'ai faim moi,dépêcher vous d'avancer là *

Le petit garçon était tellement impatient qu'il ne vit même pas que certains éléments commençait à être assez étranges. Certains manèges, en effet, commençaient a bouger de plus en plus vite et les gens aux alentours semblaient montrer quelques signes d'inquiétudes. Oliver regarda Anya en souriant. Enfin la file d'attente semblait bouger mais plutôt dans l'optique de fuir la fête foraine que d'aller s'acheter une barbe a papa. Tout heureux Oliver se mit a avancer assez rapidement vers le stand, un sourire joyeux naissant sur son visage. Il tenait encore la main d'Anya et l’entraînait avec l'air joyeux d'un jeune garçon faisant sa première sortie en fête foraine.

- Yaho..

Et soudain il y eu ce bruit qui fit disparaitre la fin de la phrase du petit garçon. Un bruit énorme suivit rapidement d'une lumière aveuglante et d'un souffle puissant et chaud. Oliver ne vit rien venir et se sentit plaqué au sol. Une explosion venait de se déclarer tout près de là où se trouvait Anya et Oliver. Le petit garçon ferma les yeux un peu sonné par la puissance de l'explosion qui venait d'avoir lieu. Il entendit alors la voix d'Anya qui semblait l'appeler tout en cherchant a comprendre ce qui pouvait se passer autour d'eux.

- A....Anya....j'ai mal a la tête....dit le petit garçon d'une voix faible tout en ouvrant un peu les yeux pour voir sa soeur adoptive.

Partant de son front et coulant le long de sa joue, une longue rayure rouge venait d’apparaître.

Invité

Le premier réflexe d'Anya fut d'attraper Oliver et de lui protéger la tête de ses mains, mais cela n'avait apparemment pas suffit: quand elle pu à nouveau voir quelque chose, elle regarda Oliver et constata qu'en plus de son air sonné, il saignait du front. Le petit garçon lui dit qu'il avait mal à la tête, ce que la jeune femme pouvait aisément comprendre vu le choc qu'ils venaient tous deux de se prendre. C'est pas vrai... Il semblait également avoir du mal à se tenir sur ses deux pieds. Tout autour d'eux, Anya entendait des gens gémir, certains n'arrivaient même plus à se lever. Il fallait agir, et vite. Elle chercha du regard une sortie ou un quelconque endroit sauf où elle pourrait mener le petit garçon, mais ne trouva rien. Le monde autour d'eux n'était plus que chaos et désolation. Elle senti alors une douleur aïgue dans sa main droite, et y jeta un rapide coup d'oeil: un éclat de verre aussi gros que son pouce s'y était incrusté. Et merde. D'ordinaire, elle évitait d'être grossière en présence d'enfants, mais là elle estimait que la situation s'y prêtait bien. Cependant, la priorité en ce moment précis c'était Oliver, et non elle. Elle sorti donc le morceau de verre de sa main rapidement, se mordant les lèvres pour ne pas crier de douleur. Une fois ceci fait, elle jeta le morceau de verre par terre et s'accroupit afin d'être à la hauteur d'Oliver. Oliver, est-ce que tu penses être en état de marcher ou pas?