Mais pourquoi m'en faire ? ~ Rita

This is my story

« Si tu es dur et si tu comprends bien cette rue sera ton jardin, si tu sais y faire tout y est gratuit. »

Chapitre 1 : Comme chats et chiens


Comme pour la plupart des personnes, il y eut un moment où la petite Rita naquit, aidée, légèrement, de sa mère. Pour elle, ce fut en juin aux États Unis. Ça aurait pu être un autre lieu, un autre moment, une autre vie, mais c'est celui-là que le destin avait choisi pour elle et, contente ou pas, elle devrait s'en accommoder.
Son père elle ne le rencontra jamais, sa mère elle ne la connut que peu. Et pour cause lorsque l’on est un lévrier persan il est rare d’aller dîner en famille tous les dimanches….
Les premiers mois de sa vie elle les passa dans la rue, seule bien souvent. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Fagin et sa bande. Si ce dernier n’était pas riche il était pour le moins généreux, ses chiens passaient avant tout pour lui et ensemble ils avaient tellement l’air d’une famille, malgré leurs différences, soudés dans le bonheur comme dans le malheur. Dès qu’elle les vit elle comprit que là était sa place, au cœur d’une famille nombreuse, bouillonnante de vie. Ce qu’elle découvrit finalement fut bien plus que ce qu’elle pouvait espérer.
Pourtant, au début, l’adaptation ne fut pas des plus aisée. Elle avait beau être très jeune, comme la plupart de ses nouveaux compagnons, elle eut du mal à se faire sa place. Ils étaient cependant tous comme elle l’avait imaginé, chaleureux, aimables, soudés… Tous sauf un. Il était tout aussi jeune qu’elle et pourtant déjà il avait la prestance d’un leader et lui, de toute évidence, n’acceptait pas la présence de la nouvelle recrue. Elle était différente d’eux par le seul fait d’être une femme et lui ne pouvait accepter cela. Lui, c’était Roublard, bien entendu.
Malgré tout, à force de patience, après lui avoir prouvé maintes fois son dévouement à la « meute », sa grande sagacité et son sens de la répartie ils ont fini par se rapprocher, au point qu’à présent ils soient inséparables.

Son passé explique certainement qu’elle soit la première à protéger ensuite le nouvel intrus de leur famille, un petit roux en tout point dissemblable à leurs amis, une petite créature fragile, Oliver. Une fois encore leur petite bande fut prête à tout pour le sauver…
Si, par bien des points, Roublard était celui dont elle se sentait le plus proche, son acolyte de chaque instant, Oliver, lui, devint rapidement son petit frère, presque son fils, celui qu’elle protégerait à tout prix, celui à qui elle apprit à se débrouiller dans la rue avec plaisir.

Sauf que cette histoire, digne d’un bien gentil dessin animé pour enfant, n’est pas celui dont se rappelle Margaret. Alors si l’on prenait les mêmes et que l’on recommençait ?


Chapitre 2 :
♪♪ Une nouvelle vie qui commence
Par un flash back vers le passé
Rita a retrouvé l’enfance
C’est le sort qu’on lui a jeté ♪♪

" Quel crime avons nous fait pour mériter de naître? "
Lamartine

Comme pour la plupart des personnes, il y a eu un moment où la petite Margaret naquit, aidée, légèrement, de sa mère, elle-même assistée par son mari, et quelques membres d’un corps médical quelconque. Pour elle, se fut en Juin à Fantasia, ça aurait pu être un autre lieu, un autre moment, une autre vie, mais c'est ceux-là que le destin avait choisi pour elle et, contente ou pas, elle devrait s'en accommoder.

Il était tard, en tout cas, il faisait déjà nuit quand sa future mère appela son mari. C’était leur premier enfant, et après le souper, elle était allée se reposer, commençant à avoir mal au ventre. Les raisons de ce mal n’avaient pas trop tardé à vouloir pointer le bout de son nez.
L’accouchement, voulu par les parents à domicile, se passa bien… Du moins pour Rita. Ce n’en fut pas de même pour son frère qui ne tarda pas à être invité par la Mort à la suivre. Malheureusement pour la famille, il suivit la lumière au bout du tunnel.

" Faut-il vraiment transiter par tant de morts pour arriver à vivre? "
Ouellette

Ses parents eurent beaucoup de mal à se remettre de cette disparition. Ils ne s’occupèrent pas d’une enfant qui leur rappelait trop celui qu’ils avaient perdu. Aussi elle ne développa avec eux aucun lien particulier, ni rancœur ni amour.

Jusqu’à ce jour glacial de décembre. Dehors la neige tombait depuis des heures déjà, couvrant la ville d’un grand manteau blanc. Leur maison de famille modèle située à l’extérieur de la ville, dans le New Jersey, n’était plus entourée que par des champs de glace lorsque Margaret, inconsciente de la température extérieure, de l’heure ou encore de la tempête qui se préparait, se réveilla en criant.
Alerté par le cri de son petit sa mère sortit de sa torpeur. Ce phénomène extraordinaire ne se produisait en réalité que lorsqu’elle craignait pour la vie de sa fille. Alors même que les parents se laissaient mourir elle refusait encore d’entraîner leur fille dans leur chute et s’obstinait à la maintenir dans un semblant de vie, pas assez pour qu’elle s’épanouisse, trop pour qu’elle rejoigne son frère.
Cette nuit là-donc, glaciale comme le nord de l’Amérique sait en produire, Rita n’était visiblement pas dans son assiette. Elle était aussi rouge que les rideaux pendant négligemment dans le salon, brûlante comme le petit chauffage d’appoint se trouvant dans sa chambre. Elle criait, toussait, pleurait.
Malgré tous les soins que lui prodigua, maladroitement, sa mère, rien n’y fit et l’appréhension finit par se transformer en angoisse. L’appel qu’elle passa au médecin de famille confirma ses craintes, une suspicion de méningite pesait sur les épaules si petites et frêles de sa fille et sur une famille qui n’était pas préparée à subir un nouvel événement tragique.
Dans la précipitation toute la petite famille prit donc la voiture et fonça à travers les ères gelées jusqu’à l’hôpital. Du moins cela fut leur intention, la réalité fut malheureusement tout autre. À peine eurent-ils passé le premier virage les faisant quitter le petit sentier les conduisant chez eux que l’une des roues glissa sur une plaque de verglas, entraînant dans sa danse le monstre de métal. La voiture glissa, roula, tomba avant de finir sa course dans un ravin. Le dernier réflexe de sa mère fut de composer le numéro de la police…

Voilà comment un 8 décembre à 1h47 à 15 mois Rita se trouva seule au monde.
C'est ainsi que semble vraiment avoir débuté la vie de Margaret, son plus vieux souvenir étant l'ambulance au gyrophare criant, venant essayer de remettre en ses parents une étincelle de vie... Pour déclarer assez vite que s'en était fini d’eux.

" Où peut-on être mieux qu'au sein d'une famille ? Partout ailleurs. "
Hervé Bazin

À partir de cet instant il fallut longtemps à Margaret avant de retrouver un semblant de famille.
Elle fut en premier lieu placée en famille d’accueil, le temps que l'on retrouve de la famille, une grand-tante, un petit cousin, ou n'importe quoi d'autre.
Cette famille n’en avait d’ailleurs que le nom car de famille il n’y avait visiblement pas. Si elle avait été en âge de comprendre et de se poser des questions elle se serait certainement demandée ce qu’elle pouvait bien faire là tant personne ne semblait faire cas de sa présence. Ce fut très clairement la période de sa vie où elle eut le moins de contacts avec les gens de son espèce. Elle passait son temps dans la chambre froide et sordide qui lui avait été attribuée, dans le grenier. Dans cette pièce la poussière s’accumulait plus encore que les meubles, posés là négligemment, sens dessus dessous. La moisissure avait pris possession des lieux depuis un moment déjà tant il y faisait froid et humide. Personne jamais ne montait là haut, ou si peu, comme si elle avait été retenue dans un donjon, à l’instar de Fiona, pour des raisons obscures.

“ La langue des filles moqueuses est aussi affilée que le tranchant invisible du rasoir, qui divise un cheveu insaisissable au regard. ”
William Shakespeare

Il y avait quelques mois qu’elle était là déjà lorsque sa vie se chamboula à nouveau.
Elle était assise à la fenêtre, les yeux perdus dans le vague. Elle regardait le monde extérieur auquel elle n’avait accès tout en profitant de la caresse du vent sur son visage, de la morsure du soleil sur ses bras menus, elle imaginait la vie qui se déroulait en bas, fixait des heures les oiseaux virevoltant, les biches courant, les chevaux hennissant… Mais toute cette quiétude fut bientôt interrompue par l’arrivée d’un 4x4.
Il arriva en trombe, soulevant derrière lui un nuage de poussière, et s’arrêta dans un crissement de pneus devant le porche d’entrée d’un blanc écaillé par le vent, le sable, la pluie.
Aussitôt sortit de l’engin de malheur un jeune homme, les cheveux courts et bruns, les yeux d’un noir intense, la peau mâte, il avait l’air d’une créature des ténèbres au visage angélique.
L’homme n’y alla pas par quatre chemins et bientôt déjà il montait l’échelle en bois branlante conduisant au grenier où elle résidait. Au seul bruit de ses pas Margaret prit peur et sauta de son promontoire pour s’enfuir à toute jambe dans l’espoir de trouver une cachette. Elle était hors de vue lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit. L’homme alla de son petit lit à son armoire miniature avant de se rendre compte qu’elle avait filée. Son premier réflexe fut alors de courir à la fenêtre. C’est à ce moment qu’elle tourna la tête. Si son cœur battait déjà la chamade elle crut qu’il allait exploser après la découverte qu’elle venait de faire. Et pour cause à ses côtés se trouvait un lézard, sa tête braquée vers elle, la scrutant de son regard perçant. Elle dut mettre ses mains devant sa bouche pour ne pas crier. Il avait fallu qu’elle tombe là-dessus, parmi toutes les cachettes que contenait cette pièce, il avait fallu qu’elle tombe sur un reptile, le seul de tous les animaux accueillis sur cette terre dont elle avait réellement peur. Lorsqu’il bougea elle n’y tint plus et sortit d’elle-même de sa cachette en hurlant.
Il fallut quelques secondes à l’homme qui la cherchait pour l’attraper, sans plus se préoccuper de son sort, et à peine plus pour l’apporter en bas, dans sa voiture, et l’y enfermer. De son côté la petite fille ne s’était pas vraiment laissée faire, si elle détestait l’endroit où elle vivait se faire embarquer ainsi, telle une chose, ne lui plaisait guère, pas plus que le fait d’être à nouveau projeté dans un univers inconnu.

L’adaptation à l’orphelinat ne fut pas facile. Pour la première fois de sa vie elle était entourée d’enfants, plus ou moins jeune, et elle n’avait pas réellement l’habitude de la socialisation.
De plus elle était entourée de filles et, à son grand regret, la cohabitation avec tout cet œstrogène était plus que difficile. Les filles sont mauvaises par nature, du haut de son jeune âge elle en était presque persuadée, elles ne se laissent jamais de répit entre elles, ne cessent de se tirer dans les jambes, de se repousser pour mieux s’aimer… Les filles étaient pour elle indéchiffrables, elle ne comprenait ni ce qu’elles attendaient, ni ce qu’elles aimaient réellement. Elle était perdue, la risée de tous car la nouvelle venue, et, ce qui ne pouvait que lui attirer l’opprobre de ses camarades, elle refusait de se plier à leurs règles.
La moquerie de ses compagnes finit, de saisons en saisons, par se transformer en hargne. Quant à elle, elle grandissait et commençait à forger son caractère, plus les mois passaient plus elle devenait indépendante et moins elle se laissait faire. Ses répliques furent de plus en plus virulentes jusqu'à devenir même violentes. Elle n’était pas âgée encore mais tenait tête aux plus hautes autorités de l’orphelinat, tentant tant bien que mal d’y faire régner sa volonté.

" Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin. "
Ben Jelloun

Jusqu’au jour où elle répliqua une fois de trop.
Il faisait froid ce matin là, presque aussi froid que le jour du décès de ses parents, les feuilles rougies tombait des arbres, la nature mourait petit à petit. Le ciel était gris, le vent soufflait avec vigueur comme s’ils avaient cherché à la prévenir du danger qui se profilait.
Comme chaque matin il était l’heure d’aller déjeuner et, ici, le déjeuner n’attendait pas. Rapidement elle enfila le pull que leur avait donné l’institution et dévala les escaliers.
Elle était assise lorsqu’une main l’agrippa fermement. Elle n’eut pas le temps de se retourner, la force de la créature l’obligea à se retourner. Il s’agissait de la surveillante générale, une femme d’une cinquantaine d’année au visage aussi dur que malingre, les yeux hargneux, les cheveux tirés.

« Vous avez vu l’état de votre pull ? Et vos cheveux, une demoiselle bien élevée se doit d’attacher ses cheveux ! »

Elle l’attrapa par sa magnifique chevelure blond-roux et la tira hors de sa chaise.
Aussitôt la jeune fille répliqua, elle se débâtit dans tous les sens et parvint même à lui donner un coup de pied dans le ventre ce qui lui fit lâcher prise. Immédiatement notre jeune héroïne en profita pour s’enfuir en courant.
Une fois de plus elle alla se cacher dans l’une des penderies de l’orphelinat mais fut bien vite retrouvée. Cette fois, selon ses tortionnaires, était la fois de trop. Elle passa une dizaine de jour en isolation avec pour seul contact la jeune personne qui lui apportait du pain rance et de l’eau.
À l’issue de sa période de captivité elle fut à nouveau embarquée dans une voiture pour un endroit inconnu.

Visiblement la surveillante avait voulu se débarrasser d’elle et après une période d’appréhension durant laquelle elle se demanda si elle n’allait pas être abandonnée dans les bois elle se rassura, où qu’elle aille ce ne pouvait être pire que ce qu’elle quittait.

La maison dans laquelle elle arriva était immense mais, à dire vrai, personne ne devait comprendre par quel miracle elle tenait encore debout. Pourtant, comparé à l’orphelinat qu’elle venait de quitter, celui-ci semblait vivant, comme une arche pleine d’espoir. Les enfants qu’elle croisa sur son chemin avait l’air de s’amuser, de vivre en adéquation les uns avec les autres. Elle fut surprise de les voir courir, sauter, se rouler par terre, tout ce qui jusqu’ici lui avait été interdit. Les filles n’étaient pas de reste, elles n’étaient pas assises dans leur coin à converser, les jambes croisées, le dos droit mais participaient avec plaisir aux jeux qui rythmaient leurs après-midi. Ce qui la frappa ensuite fut de découvrir une espèce nouvelle à laquelle jamais elle n’avait encore été vraiment confronté, les garçons. Ici il y en avait plein, une majorité à première vue. Ils avaient l’air plus sales, un peu étranges et beaucoup plus casse-cou mais aussi tellement drôles et vivants qu’elle était partagée entre une appréhension qui lui tordait le ventre et une excitation qu’elle avait peine à cacher.

Lorsque la voiture s’arrêta elle resta un moment interdite, n’osant bouger sans autorisation. Jusqu’à ce qu’un homme, aussi grand que mince mais le visage empli de douceur, lui ouvrit la porte. Doucement il la sortit de là et l’emmena joyeusement jusqu’à sa nouvelle chambre. C’est ainsi qu’elle rencontra Fagin.

À peine fut elle installée qu’une nuée d’enfants se présenta à sa porte, visiblement curieux de découvrir l’étrangère. Elle les regarda un moment, interdite, comme un zèbre regarde, de l’autre côté des barrières, les visiteurs d’un zoo. Ils restèrent tous ainsi, en chien de faïence, jusqu’à ce que sonne l’heure du repas du soir. Elle les suivit alors dans la grande cantine à peine aménagée d’une grande table et de quelques chaises. Au hasard elle en choisit une. À peine assise une voix s’éleva dans son dos, visiblement elle lui était adressée.

« Ici c’est ma place. »

Interrogateur elle se retourna et sourit. Le jeune garçon face à elle n’avait pas l’air de rire autant que cela cependant et son amabilité laissa place à une moue interrogative. Sa place ou pas sa place elle ne bougerait pas tant qu’il ne cesserait pas de lui aboyer des ordres.
Voyant qu’elle voulait lui résista il se fit plus ferme, plus cinglant, et elle lui emboita volontiers le pas. L’histoire ne dit pas qui, dans ce combat de chien, finit par remporter la précieuse place.


Ce genre d’histoire se répéta souvent, jamais pour les mêmes raisons mais visiblement ils se testaient l’un l’autre, se cherchaient des poux et découvraient leurs limites. Margaret avait fini par comprendre qu’il l’appréciait autant qu’il se méfiait d’elle, il venait vers elle mais se ravisait aussitôt, il glissait une parole gentille sur la coriace adversaire qu’elle était avant de la rabaisser la seconde suivante.
Au fil des jours ces joutes se transformèrent en taquinerie puis en réelle complicité, jusqu’à ce qu’elle fut introduite dans le groupe de Roublard, c’est comme ça que l’on le surnommait, et de sa bande. La bataille avait été rude mais elle avait gagnée, elle était entourée, enfin, elle avait une famille de cœur, un père et un tas de frères et n’avait plus à subir la hargne des filles, pour ne rien gâcher elle aimait la place particulière que lui conférait son statut de seule fille de la bande. Pendant ce temps Jack et elle continuaient à se rapprocher au point même qu’ils soient aussi proches que des frères et sœurs, voire que des âmes sœurs. Et pourtant, jamais ô grand jamais ils ne sont sortis ensemble. Bien sûr Margaret est jalouse, bien sûr qu’elle ne supporte pas qu’il s’approche trop près d’une autre fille, oui, elle est possessive, et alors ? Elle a envie de le garder pour elle, qu’ils fassent encore longtemps les quatre cent coups tous les deux… Mais ça ne veut pas dire qu’elle l’aime… Non ? Ils sont complémentaires, ils se sont bien trouvés mais cela s’arrête là.

Par la suite leur famille s’est encore agrandie avec l’arrivée de leur petit frère, celui qui vint sceller à jamais leur petit groupe, Oliver. Il était le petit frère à protéger, celui à éduquer, auquel il fallait faire attention, il était le chaînon manquant, l’équilibre de leur famille et il devint, bien malgré lui, celui qui leur prouvait qu’ils étaient décidément prêts à tout l’un pour l’autre.
Margaret s’attacha encore plus à lui que les autres, faisant ressortir son côté maternel, entre Roublard et Oliver elle recréait enfin la famille qu’elle n’avait jamais eu.

Si bien que, finalement, la perspective de l’adoption la préoccupe de moins en moins. De toute façon elle sait très bien qu’elle ne sera jamais adoptée, à son âge c’est bien trop tard, les parents préfèrent les produits peu utilisés.
Elle ne se fait plus d’illusions, d’après ce qu’elle raconte… Et pourtant lorsqu’elle rencontre une femme belle et douce elle ne peut s’empêcher, bien qu’elle ne l’avouera pas, qu’elle voit en elle la mère qui lui manque cruellement.

On a tous le droit, de vivre et de rêver quelque fois
Tout commence par il était une fois
À New York City

Ta place elle est là
Un jour plus tard tu nous raconteras
Il était une fois à New York City
Tout commence par il était une fois à New York City…

Alors, ma petite chérie. Ça ne va pas du tout ! La prochaine fois que tu dis que ta fiche est bâclée, je te tire les oreilles ! Franchement, j'ai adoré lire ta fiche. De la première à la dernière ligne. Histoire triste, très triste, mais qui se fini quand même bien à la fin. Et la petite reprise de Détective Conan... *_* Tu as touché mon petit cœur.

Félicitation ! Tu es validé ! Maintenant que cette étape est faite, tu vas pouvoir passer à la suivante. C'est-à-dire te créer une fiche de lien ici et entretenir tes RP's, parce que oui, maintenant tu as accès au RP, dans une fiche juste là. Et n'oublie pas d'aller réserver ton avatar ici. Et si tu as le temps, passe sur le flood ici et les jeux juste là.
Au fait, je sais qu'il y en a beaucoup, mais viens voter sur les top-sites juste là. Merci d'avance
Bon, je pense qu'on a fait le tour.
PS : vient participer à l'event juste ici
PS 2 : vient participer à l'event 3 avec Elsa et Jack juste là